UN DIAGNOSTIC SANS APPEL
Comme tous les bâtiments anciens, l'église du Bignon se dégrade avec le temps. En 2021, la Commune a décidé de faire appel à un architecte du Patrimoine pour faire un état des lieux. Celui-ci a relevé de nombreux désordres. Les plus urgents à traiter sont situés au niveau du clocher : infiltrations d'eau, corrosion des aciers du béton, verrière dangereuse. La toiture est également en mauvais état. Le diagnostic a enfin montré que d'autres parties de l'église avaient besoin d'être restaurées, notamment les joints de parement, les vitraux et l'électricité.
C'EST LÀ QUE VOUS INTERVENEZ
Et oui ! Pour faire vivre la restauration de l'église Saint-Martin, la Commune a eu l'idée de faire appel à la Fondation du patrimoine qui permet chaque année à de nombreux édifices d'être sauvés des outrages du temps grâce au financement participatif. Les églises qui se sont succédées au Bignon ont d'ailleurs toutes été construites ou restaurées grâce à la participation des Bignonnais. Certains d'entre vous se disent peut-être : « moi, l'église, je ne la fréquente pas, ça ne me concerne pas. » Et pourtant… Au-delà de la pratique religieuse, l'église Saint-Martin est un symbole précieux. Non pas pour sa valeur architecturale, mais pour l'histoire qu'elle raconte.
D'ABORD, SAUVER LE CLOCHER
L'ensemble de ces travaux représente un chantier de plus d'1 million d'euros. Une somme énorme pour une commune de la taille du Bignon. Il faudra plusieurs années pour en venir à bout. Face à l'ampleur de la tâche et du budget, les élus ont choisi d'échelonner la rénovation et de lancer une première tranche de travaux d'urgence : la restauration du clocher, la mise aux normes de l'électricité et du chauffage. Cette première étape coûtera plus de 270 000 euros.
UNE ÉGLISE RÉCENTE SUR UN SITE ANCIEN
Les 4 phases de la restauration
- Le clocher, l'électricité, le chauffage.
- Le bas-côté est.
- Le bas-côté ouest.
- Les retours du transept, les absides, les chapelles absidiales et la sacristie.
